Agenda
Dans l'oeil du Typhon
Cette table a été composée avec la complicité des étudiant.es de la licence pro Métiers du livre de l'Université Toulouse Jean Jaurès, qui ont également rédigé des avis suite à leurs lectures.
À propos de La mort à Rome de Wolfgang Koeppen, Agathe écrit :
Dans ce roman polyphonique, Wolfgang Koeppen nous présente Siegfried, jeune Allemand en voyage en Italie dans les années 1950. Il ère dans les rues de Rome, se laissant absorber par celles-ci. Au détour de l'une d'elle, sa famille, fervente admiratrice du régime nazi lui fait face. Un passé, et notamment son oncle, seront notre guide dans ces rues romaines de plus en plus sinueuses.
À propos de Le Chef de Harry Kressing, Claire écrit :
Ingrédients :
-
1 personnage principal étrange
-
1 village de campagne
-
1 querelle familiale et 1 domaine à conquérir
-
287 pages d'un roman méconnu
-
40 chapitres graduellement dérangeants
Préparation :
Au personnage principal, ajoutez 1 soupçon de magnétisme et 200g d'ambition.
Mélangez la préparation au village et à l'une de ses grandes familles, puis ajoutez l'ambiance. Manipulez la pâte jusqu'à ce qu'elle soit légère sur le ton, mais lourde sur le fond.
Dans un autre récipient, mélangez les pages et les chapitres, puis ajoutez la préparation précédente.
Vous obtiendrez alors un roman à s'en lécher les doigts et à dévorer sans retenue.
À propos de Zogru de Doina Ruşti, Héloïse écrit :
Il est question d’un fantôme qui n’en est pas vraiment un et de l’exploration des sentiments humains
On parcourt la Roumanie de 1460 à 2005 aux côtés de Zogru, être mystique qui s’interroge sur l’histoire des personnes dont il s’empare, torturé par son inadaptation au monde dans lequel il est apparu.
C’est un prise de conscience extérieure sur les notions de bien et de mal, d’amour, de solitude écrasante. C’est l’allégorie des passions et la complexité des émotions
Au carrefour du conte fantastique et du conte philosophique, Zogru est le premier livre de l’autrice roumaine Doina Rusti traduit en français par Florica Courriol pour les Éditions du Typhon.
À propos de Eltonsbrody de Edgar Mittelholzer, Héloïse écrit :
« Va voir c’te grande maison là-haut. La vieille dame, c’t une gentille dame. Sûr qu’elle va t’aider pour la nuit ».
La demeure de Mrs Scaife, veuve, étrange, obsédée par la mort est agitée par un vent omniprésent, qui nourrit l’imagination du peintre Woodsley. Logé dans l’une des chambres d’Eltonsbrody, l’artiste est partagé entre le rationalisme et l’effroi. Des pièces fermées à clé, des domestiques étranges, des bruits suspects, des odeurs inquiétantes et la mort qui rôde … L’ambiance étouffante sert de fil rouge au récit.
Un hommage aux grands récits baroques qui s’ancre dans l’univers de la Barbade, parsemé de références à Poe, Lautréamont ou Christie. Eltonsbrody est un huis-clos gothique plein de suspense captivant, oscillant entre réalisme et échappée onirique.
À propos de Plus jamais nuit de Mirko Bonné, Agathe écrit :
Markus a perdu sa sœur. Jesse a perdu sa mère. A l'occasion d'un voyage pro de Markus, ces deux âmes se retrouvent, s'accompagnent et s'épaulent. Mirko Bonné nous apporte une douce lumière durant cette traversée européenne.
À propos de Un homme pareil aux autres de René Maran, Corto écrit :
Un « sale nègre, surtout s'il est fonctionnaire colonial, doit se garder comme la peste de se marier avec une Européenne », voilà comment se décrit Jean. 1920 : il quitte la France, affecté à un poste d'administration coloniale au Tchad. Torturé entre son amour pour Andrée, restée en France, et le racisme ordinaire ancré en lui qui le pousse à se dévaloriser, Jean lutte pour pouvoir aimer comme tout le monde, son seul souhait étant d'être un homme comme les autres.
À propos de Le chien noir de Lucie Baratte, Corto écrit :
« Il était une fois » un roi dominateur et violent se débarrassant de sa fille Eugénie en la mariant au mystérieux Barbiche. En chemin vers le château, la princesse recueille un chien noir qui deviendra son compagnon d'infortune. Mais lorsque Barbiche s'absente durant plusieurs mois, Eugénie se voit confiée une clé d'or permettant d'ouvrir une mystérieuse porte … Lucie Baratte nous invite dans une ambiance de conte fantastique revisitée, sanglante et violente, entre référence aux classiques du genre et thématiques contemporaines.
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Dans l'oeil du Typhon
Pour Noël, nous mettons à l'honneur Les éditions du Typhon qui proposent de la littérature rare, gothique, drôle et touchante, des livres tempêtes et brise-lames.
Cette table a été composée avec la complicité des étudiant.es de la licence pro Métiers du livre de l'Université Toulouse Jean Jaurès, qui ont également rédigé des avis suite à leurs lectures.
À propos de La mort à Rome de Wolfgang Koeppen, Agathe écrit :
Dans ce roman polyphonique, Wolfgang Koeppen nous présente Siegfried, jeune Allemand en voyage en Italie dans les années 1950. Il ère dans les rues de Rome, se laissant absorber par celles-ci. Au détour de l'une d'elle, sa famille, fervente admiratrice du régime nazi lui fait face. Un passé, et notamment son oncle, seront notre guide dans ces rues romaines de plus en plus sinueuses.
À propos de Le Chef de Harry Kressing, Claire écrit :
Ingrédients :
-
1 personnage principal étrange
-
1 village de campagne
-
1 querelle familiale et 1 domaine à conquérir
-
287 pages d'un roman méconnu
-
40 chapitres graduellement dérangeants
Préparation :
Au personnage principal, ajoutez 1 soupçon de magnétisme et 200g d'ambition.
Mélangez la préparation au village et à l'une de ses grandes familles, puis ajoutez l'ambiance. Manipulez la pâte jusqu'à ce qu'elle soit légère sur le ton, mais lourde sur le fond.
Dans un autre récipient, mélangez les pages et les chapitres, puis ajoutez la préparation précédente.
Vous obtiendrez alors un roman à s'en lécher les doigts et à dévorer sans retenue.
À propos de Zogru de Doina Ruşti, Héloïse écrit :
Il est question d’un fantôme qui n’en est pas vraiment un et de l’exploration des sentiments humains
On parcourt la Roumanie de 1460 à 2005 aux côtés de Zogru, être mystique qui s’interroge sur l’histoire des personnes dont il s’empare, torturé par son inadaptation au monde dans lequel il est apparu.
C’est un prise de conscience extérieure sur les notions de bien et de mal, d’amour, de solitude écrasante. C’est l’allégorie des passions et la complexité des émotions
Au carrefour du conte fantastique et du conte philosophique, Zogru est le premier livre de l’autrice roumaine Doina Rusti traduit en français par Florica Courriol pour les Éditions du Typhon.
À propos de Eltonsbrody de Edgar Mittelholzer, Héloïse écrit :
« Va voir c’te grande maison là-haut. La vieille dame, c’t une gentille dame. Sûr qu’elle va t’aider pour la nuit ».
La demeure de Mrs Scaife, veuve, étrange, obsédée par la mort est agitée par un vent omniprésent, qui nourrit l’imagination du peintre Woodsley. Logé dans l’une des chambres d’Eltonsbrody, l’artiste est partagé entre le rationalisme et l’effroi. Des pièces fermées à clé, des domestiques étranges, des bruits suspects, des odeurs inquiétantes et la mort qui rôde … L’ambiance étouffante sert de fil rouge au récit.
Un hommage aux grands récits baroques qui s’ancre dans l’univers de la Barbade, parsemé de références à Poe, Lautréamont ou Christie. Eltonsbrody est un huis-clos gothique plein de suspense captivant, oscillant entre réalisme et échappée onirique.
À propos de Plus jamais nuit de Mirko Bonné, Agathe écrit :
Markus a perdu sa sœur. Jesse a perdu sa mère. A l'occasion d'un voyage pro de Markus, ces deux âmes se retrouvent, s'accompagnent et s'épaulent. Mirko Bonné nous apporte une douce lumière durant cette traversée européenne.
À propos de Un homme pareil aux autres de René Maran, Corto écrit :
Un « sale nègre, surtout s'il est fonctionnaire colonial, doit se garder comme la peste de se marier avec une Européenne », voilà comment se décrit Jean. 1920 : il quitte la France, affecté à un poste d'administration coloniale au Tchad. Torturé entre son amour pour Andrée, restée en France, et le racisme ordinaire ancré en lui qui le pousse à se dévaloriser, Jean lutte pour pouvoir aimer comme tout le monde, son seul souhait étant d'être un homme comme les autres.
À propos de Le chien noir de Lucie Baratte, Corto écrit :
« Il était une fois » un roi dominateur et violent se débarrassant de sa fille Eugénie en la mariant au mystérieux Barbiche. En chemin vers le château, la princesse recueille un chien noir qui deviendra son compagnon d'infortune. Mais lorsque Barbiche s'absente durant plusieurs mois, Eugénie se voit confiée une clé d'or permettant d'ouvrir une mystérieuse porte … Lucie Baratte nous invite dans une ambiance de conte fantastique revisitée, sanglante et violente, entre référence aux classiques du genre et thématiques contemporaines.
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